jeudi 10 décembre 2009

I'll send a postcard to you dear, because I wish you were here.

Les grecs pensaient que les dieux étaient partout, dans chaque recoin de notre vie, afin de nous protéger ou de nous maudire. Mon dieu de l'amour est en année sabatique, une année qui se fait plus longue qu'une décennie ... Pourquoi ne peut-on pas oublier celui que l'on n'aura jamais ?
Je rêve qu'il soit là devant moi et que je puisse l'embrasser, le toucher ou même rien que le regarder, juste pour imaginer que mon dieu en vacances pense un peu à moi. Pourquoi est-ce toujours le mauvais que l'on doit faire souffrir ? Parce que la vie est mal faite sûrement. On ne contrôle que très peu de choses dans la vie, malgré ce que l'on croit. On contrôle nos actions et nos propos, et encore, tant de circonstances changent un événement dans une vie aussi neuve que la mienne. Pourquoi ne peut-on remonter le temps ? Je ne sais pas, et je regrette de ne pas avoir ce pouvoir. Qu'est-ce que je changerais comme choses ... J'assumerais mes émotions pour vivre des vacances à fond, je prêterais plus d'attention à mes amis que j'aime tant et je ne descendrais pas du métro avant un de ses baisers, qui me font toujours autant rêver.

mercredi 25 novembre 2009

19. you're only 19 for God's sake,

Enfin 16 en l'occurence. Bref.
Pourquoi j'ai fait ca ? Ouais, il me plait bien. Mais merde, pas envie ! Girls just wanna have fun, ca fait pourtant longtemps qu'on le sait, ca !
Pas envie de me prendre la tête ou plus envie devrais-je dire. Pas envie de partir dans un truc qui m'engagerait pour longtemps. Pas envie que tous mes vieux amis me découvrent d'un coup un nouvel intérêt qui les pousseraient à me reparler. Pas envie de ... nous.

vendredi 2 octobre 2009

Teenage dreams in a teenage circus

Pourquoi tout ce rituel ? D'abord on se tourne autour. Puis on se complimente sur telle paire de chaussures de mademoiselle, telle manière de s'habiller ou de se coiffer de monsieur. Ensuite, on attend le réveil d'un des deux pour se proposer une sortie sympathique pour rapprocher nos âmes et être "in a relationship" sur Facebook. Mademoiselle peut alors appeler toutes ses copines et raconter qu'elle est allée dans tel cinéma et a vu tel film avec lui, qui devient automatiquement l'homme de ses rêves. Si le rancard était vraiment sympa, aucun des deux ne pourra vous parler du film mais de la salive qu'il a échangé avec sa nouvelle âme soeur. Pourquoi, franchement ? Pourquoi est-ce qu'on ne pourrait pas tout simplement se poster devant l'objet de nos hésitations/désirs/tourmentes/amours (rayer les mentions inutiles) et lui dire qu'on pense à lui dès qu'on rêvasse en cours, qu'on imagine avec grand plaisir dormir dans ses bras ou partir avec en vacances chez Papa et Maman, qu'on veut tout simplement partager quelques mois passionnants de notre courte existence avec cette personne ? Pourquoi pas après tout.

Malgré tout, je ne suis pas une révolutionnaire. J'attendrai donc patiemment mon heure et mon bonheur. (Check la rime Albert.)

lundi 27 avril 2009

Bon anniversaire J. !

Aujourd'hui c'est son anniversaire, 17 ans enfin (ou encore - haha la bonne blague).
Celle que j'ai rencontré il y a quelques mois et en qui j'ai pourtant pleinement confiance. Celle avec qui je peux parler de tout, même de philosophie. Celle qui me soutient et m'engueule, quand il le faut, toujours avec justesse ou modération. Celle avec qui je peux faire des virées shopping de beaucoup d'heures. Celle que je peux inviter à dormir la veille et celle avec qui, même à trois reprises, je ne peux pas me coucher tôt. Celle avec qui je danse sur des musiques plus ou moins connes, celle avec qui je chante (faux) sur des musiques de Disney. Celle avec qui je regarde Hercule de 1h30 à 3h du matin. Celle qui a passé des heures et des heures avec moi quand j'étais malade, sans faire l'infirmière ou la fille qui a pitié.
Celle qui est juste parfaite. Celle que j'aime fort fort fort fort. Celle qui a aujourd'hui 17 ans, toutes ses dents, et de belles années devant elle. C'est tout le mal que je lui souhaite.

lundi 20 avril 2009

L'amour s'ammène et nous pauvre pouilleux, ils nous jettent tous les deux !

Pour certains, l'amour brille sous les étoiles. Pour les autres, ça sent mauvais dans l'air. Bah putain pour moi ça pue. Et ça pue depuis longtemps, en fait depuis que je m'intéresse à lui. L'homme. La bête. L'animal. (Oui, c'est bon, on a compris. Breffons.)
En maternelle, le joli Thomas ne me regardait même pas et pourtant je le vénèrais le gosse, ma mère me le rapelle encore (merci Maman. Elle mérite un article elle.). Eh nan, la ptite Louise, c'est cette abruti de Salim qui l'aimait. A ce moment là, j'avais rapidement éclipsé Thomas pour me consacrer à mon parrain (complexe d'Oedipe pas sur mon père qui est trop moche haha -oh la méchante) et celui-ci avait déclaré qu'il allait le tuer. Triste. En primaire, j'étais amoureuse de Sacha mais lui il s'en foutait encore plus, la honte. En plus son nom de famille ça veut dire "sauce" (oh l'excuuuuuuuse XD).
Arrivée en Finlande, mes hormones ont été très dérangées, j'ai eu des crushs sur des mecs immondes : j'ai pas encore assez de recul pour assumer donc voilà quoi. J'ai ensuite été amoureuse de celui qui allait devenir un très bon ami pour longtemps, puis d'un certain Alexandre dont je n'ai plus jamais entendu parler depuis. Mais voilà que je me retrouve à Janson et là c'est la meeerde. La vraie, la bonne, la longue merde. Mon premier "amour", par là j'entends que j'écrivais son prénom sur des pages entières, que je pensais tout le temps à lui et ce pendant un an. Mais encore une fois, il en avait R.A.F. de moi. (R.A.F. = Rien A Foutre. Pas mal, hein ?) En 4e, alors que je me remettais durement de cet idylle, je suis tombée amoureuse rapidement d'un très bon ami, et d'autres mecs de ma classe. Mais encore une fois, aucun succès auprès des fameuse bêtes alors que début 3e, j'avais un premier couple d'amis, qui a duré en plus (les cons). J'ai alors décidé de tomber amoureuse (plus ou moins "décidé" va-t'on-dire) d'un mec dans la moyenne : ni trop beau, ni trop moche, plutôt mignon ; pas ultra populaire mais pas non plus un gros bouffon ; relativement stylé enfin franchement le bon filon, EiL, il avait même un pitit nom de code. Mais pas de courage la poulette, il en a jamais rien su. Enfin si, il a forcément du le savoir vu ma discrétion légendaire, mais ça venait pas de moi. Mais je pense que c'est l'année dernière que j'ai pris conscience dans la chose en me mettant en tête un mec franchement adorable que j'ai depuis abordé en être asexué (non, son genre est bien défini mais je regarde son âme et plus sa gueule -du moins j'essaye). Cette obsession a duré plus d'un an, mon premier amour malheureux car non réciproque et même carrément plus parce qu'il est sorti avec une bonne amie. Le con. M'enfin.
Cette année, j'ai décidé d'être plus sage. Bon ok, j'ai la poisse de tomber amoureuse de mecs qui aiment mes copines mais on sait jamais, on a ce qu'on veut avec de la patience. :D

dimanche 12 avril 2009

Marguerite dans le macadam a besoin d'un doliprane.

Un week-end pour se ressourcer, se reposer, changer. En exactement 48h, avec quelques coktails ou shooters, deux-trois macarons et mignardises, je me suis rendu compte de beaucoup de choses. Premièrement, je dois faire attention aux gens. Comme me l'a dit J., je me plains de ne pas trouver l'amour, ou plutot que celui-ci ne me trouve pas, mais je n'observe pas. Selon celle-ci, quand on se balade dans les rues de Paris, on nous regarde. Pas seulement elle, la grande tige magnifiquement bien faite et très jolie, non non, apparemment moi aussi. Première nouvelle. J'ai donc mis en place la stratégie "arrête de regarder tes pieds ou ton portable quand tu marches" pour "observe autour de toi". Et je n'ai pas été déçue car le soir même, deux jolis BCBG reluquaient mes chaussures de l'autre côté du trottoir de l'Urgence Bar. Ne rêvez pas, je reste moi, ça n'est pas allé plus loin. Deuxièmement, je dois me bouger le fion. Dans deux mois et demis, je pars en vacances. Avant, je passe trois bacs pour lesquels je vais devoir lire, travailler et apprendre à raisonner en mini-scientifique. Je vais devoir perdre quelques grammes de muscles (humhum) avant d'exhiber mon corps de rêve (haha) à ma piscine et mes parents. Troisièmement, je change d'amoureux. Fini celui qui ne regarde que ma pote, même si je danse la cucaracha en slip vert avec mon caniche nain dans les bras. J'attends le prochain.

Non, je déconne. Je l'ai déjà trouvé. Mais je le préserve de mon encre assassine.

samedi 4 avril 2009

We don't need anything or anyone

Qui n'a pas pleuré parce qu'il était seul un samedi soir ? En fait, si j'étais exacte, je devrais parler pour les filles parce qu'il m'est heureusement ou malheureusement impossible de me mettre dans la peau de ceux qui s'amusent à nous pourrir la vie.
Ben moi, ca m'arrive souvent. Enfin pas que je sois une grosse no-life ou quoi que ce soit du genre joueuse de Dark Simulator compulsive, c'est juste qu'il y a des périodes avec et des périodes sans. Bah là c'est le sans, le sans total qui ne propose aucun échappatoire ni aucune solution à la solitude du samedi soir derrière son ordi.
Alors on s'occupe comme on peut, on joue aux Sims, on fait sa fouine sur Facebook, on lit, on danse, on chante. On chante. On écoute de la musique, pour ma part. Et cette musique c'est quoi ? Celle qui nous rappelle nos amis ? Un après-midi sympathique assez récent ? Une chanson qui nous rappelle nos jeunes années ? Eh bien parlez pour vous, pour ma part j'écoute une chanson déprimante. Oui é-xe-près. Parce que rien ni personne ou plutôt une seule personne pourrait m'empêcher de pleurer à l'heure solennelle où j'écris. Mais celle-ci est plus occupée à danser et rouler des patins. Bref. Alors, je me suis fait une playlist de chansons déprimantes qui me rappellent mes amours déchus, déçus et décevants. Un bon coktail de chansons tristes ou moins tristes, belles ou moins belles, mais qui ont comme point commun de transmettre une émotion impénétrable : la tristesse.

Chasing Cars - Snow Patrol
Pourquoi tu pleures ? -Madame Kay
When you were young - The Killers
Wherever you will go - The Calling
The winner takes it all - ABBA
La ballade de Jim - Alain Souchon
The man who can't be moved - The Script
Little Sister - ?
Somewhere only we know - Keane